La schizophrénie est une maladie mentale reconnue comme l’une des plus difficile à gérer car les personnes qui en souffrent perçoivent la réalité de manière erronée avec des hallucinations, des idées délirantes et forcément un isolement social qui en découle. Les manifestations sont nombreuses pour ceux qui sont touchés par cette maladie et on observe une certaine forme de violence car ils vivent de grands moments de stress. En effet, leurs pensées, leurs hallucinations sont très compliquées à gérer et fortement angoissantes. Il arrive donc parfois qu’un patient souffrant de schizophrénie peut devenir « méchant », d’abord envers soi même et dans certains cas avec les autres. Schizophrénie et méchanceté peuvent donc être associés si le patient ne suit pas un traitement médical adapté.
Qu’est-ce que la schizophrénie?
La schizophrénie est une maladie mentale qui est chronique dont les symptômes évoluent autour d’une modification de la réalité pour le patient. Ces manifestations sont très variables d’un patient à l’autre et des niveaux de sévérité de la maladie sont donc observés et nous aident pour mieux comprendre la maladie. Il existe 3 familles de symptômes qui se se révèlent de façon épisodique. Voici ces familles :
- Les symptômes positifs ou productifs : se sont les symptômes qui sont les plus extrêmes et reconnaissables de la maladie comme les hallucinations (visuelles, auditives, sensorielles), les délires, le sentiment de persécution, les idées délirantes, la mégalomanie.
- Les symptômes négatifs ou déficitaires : isolement social sur le plan familial, amical, professionnel. L’émotivité est réduite et la personne communique de moins en moins avec les autres. La personne est aussi de moins en moins motivée pour réaliser des actions du quotidien. Cet état ressemble à la dépression et amène à une perte d’autonomie qui nécessite une aide extérieure.
- Les symptômes dissociatifs : ils représentent une perturbation des pensées, de la parole ou encore des gestes du patient. Il est alors difficile voir un impossible de se concentrer et même de s’exprimer normalement pour se faire comprendre par son entourage. On comprend donc qu’il est difficile de travailler ou de réaliser des tâches quotidiennes comme des courses, se rendre à une activité sportive ou autre.
Le premier signe de la maladie est une crise « psychotique inaugurale » et elle passe souvent inaperçue. Avant cet épisode, le psychotique vit normalement. Les signes de la maladie se développent petit à petit avec une alternance de phases aigues. La maladie peut ou non se stabiliser avec des symptômes chroniques qui sont variables d’un individu à l’autre.
Pourquoi la schizophrénie rend les patients « méchants »?
Pour certains patients, les crise aigues sont très impressionnantes. Les hallucinations, quelles soient visuelles, auditives ou sensorielles, peuvent être particulièrement dérangeantes pour la personnes qui les ressent. Il se peut donc que pour faire « taire » ces hallucinations, le patient soit violent.
La violence du schizophrène est dans la majorité des cas dirigée vers lui même. Dans une minorité des cas, la personne peut être violente envers son entourage pour répondre et faire cesser les hallucinations ou encore stopper un danger qu’il estime pour sa propre personne. Le malade n’est alors plus en mesure de distinguer la réalité de ses idées délirantes et peut porter atteinte à l’intégrité physique de quelqu’un d’autre sans en être responsable.
La maladie débute le plus souvent entre 17 et 25 ans et touche aussi bien les hommes que les femmes. Les causes de la schizophrénie seraient diverses et plusieurs pistes pourraient amener à cette maladie. Le facteur génétique a été étudié mais ne représenterait pas une part significative lors de l’apparition de la schizophrénie.
En revanche, le facteur environnemental à l’adolescence est déterminant et plus précisément le stress et la consommation de cannabis. Notons qu’il faut différencier le cannabis du CBD.
Comment vivre avec une personne atteinte de schizophrénie?
Il n’est pas simple de côtoyer un schizophrène tant la maladie et les différents symptômes sont complexes. Tout d’abord, comprendre cette maladie et tout ce qu’elle implique pour le malade est primordial. Les proches ont souvent peur des crises aigues du schizophrène en raison de leur violence. Lorsque la maladie est expliquée à la famille, elle pourra alors se gérer différemment.
Lorsque l’on comprend les mécanismes d’apparition on peut adapter l’environnement de la personne afin que ces phases soient plus espacées et moins fortes. Le stress est un facteur d’apparition des crises, il faut donc veiller à ce que le quotidien du malade soit serein et peu stressant.
Le traitement médical sera indispensable pour que le patient puisse vivre avec le moins de symptômes possible. Il est donc primordial de bien surveiller que la personne ne saute aucune prise et que le traitement soit le plus réguler possible.
Communiquer avec le patient est très important. On l’aidera ainsi à reconnaitre le vrai des hallucinations. Il est également rassurant pour la personne de se savoir entourée malgré sa maladie.
Enfin le personnel médical est la pour prendre le relais lorsque la situation devient trop compliquée à gérer pour l’entourage. Il est toujours bénéfique de prendre conseil auprès des spécialistes que vous aurez trouvé pour votre proche qui vous proposeront des solutions adaptées afin que le malade et ses proches vivent au mieux la situation.
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