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6 conseils pour courir quand il fait froid

6 conseils pour courir quand il fait froid

Lorsque le thermomètre commence à descendre en dessous de la barre fatidique du zéro degré, la motivation du coureur, même régulier, est mise à rude épreuve. Pourtant nombreux sont ceux qui, malgré le froid et la neige, voire la pluie, continuent de chausser leurs tennis pour aller faire des kilomètres. Plus qu’une habitude saine, la course à pied est un rythme de vie : une fois que l’on a commencé, on ne s’arrête plus et dès qu’on en a la possibilité, on va se faire un petit run, où que l’on soit, en vacances, en déplacement ou à la maison. Pourtant les températures basses, voire très basses, doivent forcer le runnner comme la runneuse à prendre quelques précautions. Il s’agit en effet de ne pas mettre sa santé en danger, ni de se faire mal en courant.

Bien se nourrir avant de courir

On sait qu’idéalement on ne doit pas beaucoup manger avant de mettre ses chaussures de running et de se lancer à la conquête de sa ville ou de son parc préféré. Pourtant il est impératif de ne pas partir le ventre vide, surtout lorsqu’il fait froid : le corps a en effet besoin d’énergie et il n’y a pas de meilleur carburant qu’une nourriture adaptée au sportif :

  • soupe bien chaude, faite soi-même à la maison avec des légumes de saison : c’est à la fois hydratant et cela réchauffe bien le corps, en plus d’être sain
  • un peu de protéines mais pas trop car celles-ci demandent un certain temps de digestion
  • une petite portion de féculents, idéalement avant : ceux-ci donneront de l’énergie au fil de la course, puisque ce sont des sucres lents.

Bien s’hydrater avant de partir

On pourrait penser que le froid coupe la soif, or il n’en est absolument rien : il faut impérativement boire avant de faire des efforts physiques ! Or si l’on part pour un run d’une heure, si l’on n’a pas bu, on sentira rapidement la soif et l’on sera gêné dans sa course.

De plus il ne sert à rien de boire un litre d’eau juste avant de partir, à la dernière minute : il faut boire régulièrement de petites quantités, tout au long de la journée quand on sait que l’on va courir le soir. Non seulement c’est mieux pour le corps et en particulier pour le système digestif, mais en plus grâce à cela on n’aura pas de sensation de ventre trop plein due au fait que l’on a ingurgité beaucoup de liquide en peu de temps. A la rigueur boire un bon thé bien chaud, un peu sucré, à la fin du repas, est bénéfique et ce, pour deux raisons : le thé donne un sentiment de chaleur interne – idéal quand il fait 0 dehors – mais aussi le sucre ajouté au thé est un sucre rapide, idéal pour se donner de l’énergie au départ.

Pour les coureurs en surpoids qui ont beaucoup maigri (plus de 20 kgs) et qui souffrent de vergetures, il est important de s’hydrater encore plus après l’effort et de se passer une crème très hydratante afin que la peau, déjà fragilisée, ne s’assèche pas encore plus.

Bien se couvrir mais pas trop

On dit toujours que c’est par les extrémités que la chaleur sort du corps, en conséquence, il faut les couvrir : un bonnet en fibres respirantes pour la tête, afin que celle-ci ne se retrouve pas enfermée dans une vapeur moite et désagréable, qui serait une gêne plus qu’autre chose ; un pantalon de runinng pour les jambes sera d’une double utilité, puisqu’il permettra d’une part de ne pas sentir la morsure du froid à même la peau, ce qui peut vite importuner voire faire mal, et d’autre part pour retenir la chaleur du corps contre les muscles qui sont ceux qui travaillent le plus. Il faudra sans hésitation aussi porter des manches longues, pour les mêmes raisons.

Mais il faudra faire attention à ne pas trop se couvrir et à éviter toute matière qui ne respire pas, qui ne laisse pas la vapeur émanant du corps pendant l’effort s’échapper. Le problème lorsque l’on se couvre trop, c’est que l’on a vite trop chaud. Or quand on a chaud, on a rapidement soif et cette sensation ne disparaitra que lorsque l’on aura assez bu.
Or là se pose le problème évoqué ci-dessus de l’hdratation avant l’effort.

Bien réguler sa vitesse

Lorsqu’il fait plus froid que d’habitude, on a tendance, souvent malgré soi, à prendre un rythme plus rapide dès le départ du run pour naturellement se réchauffer plus vite. Or il faut être vigilant et bien se contrôler, même si l’on a un froid lors du premier kilomètre. Il est normal de ressentir le froid, et à l’inverse ne pas le ressentir serait synonyme du fait que l’on s’est trop couvert.

Bref si l’on court tout de suite trop vite, on ressent rapidement une fatigue inhabituelle, ce qui est logique puisque l’on demande à son organisme un effort plus intense qu’à l’accoutumée, alors qu’il est dans des conditions plus dures ! On produit donc un effort trop intense, qui n’est pas bon pour les muscles ni pour le souffle : on s’essouffle, on a mal aux jambes, bref on se fait mal inutilement et tout cela est, au final, contreproductif.

Bien récupérer après le run

Qu’il fasse chaud ou froid, on doit en passer, une fois arrêté, par des séries d’étirements. Avec les températures basses, on l’a vu, on fournit plus d’efforts, on tire plus sur ses muscles, on récupère moins vite, on oxygène moins bien son organisme. Les étirements sont donc de rigueur, et plus encore que d’habitude.
De plus il convient de se changer assez vite, même si on ne se douche pas tout de suite. Il faut en effet retirer les vêtements froids et mouillés qui vont empêcher que le corps ne retrouve sa température normale, ce qui générera malheureusement des courbatures et des difficulté à récupérer.

Alors le lendemain on ne se sentira pas bien, le lever sera difficile, les douleurs musculaires plus intenses, sans compter la sensation de faiblesse et de froid. Enfin il est conseillé de bien boire, là encore de façon régulière, puis de se faire une tasse de thé chaud en fin de repas (on y revient juste après). Bien sûr faire une nuit de 8h est indispensable, pour tout le corps.

Bien manger après avoir couru

Mais avant d’aller au lit, un bon repas s’impose. Mais bon ne veut pas dire pantagruélique ! Une soupe chaude (ce qui reste dans la casserole que l’on avait entamée avant de partir), de petites portions de protéines pour récupérer et redonner aux muscles des jambes ce qu’ils ont perdu en vigueur durant le run, et bien sûr des fibres.

En revanche il est déconseillé de manger des féculents qui ne seront d’aucune utilité à part alourdir l’estomac et de risquer un digestion compliquée, ce qui à son tour serait la cause d’un mauvais sommeil. Bien entendu il est plus que déconseillé de boire de l’alcool, cela va de soi. De même si l’on doit manger des fruits, mieux vaut éviter ceux qui sont gorgés de vitamine C, puisque là encore cela entraverait l’endormissement. Pour finir, comme vu ci-dessus, il est bon de boire une tasse de thé bien chaude, sans sucre cette fois puisque l’on n’a plus besoin de sucre rapide.

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