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Décès : les 5 étapes du deuil

Décès : les 5 étapes du deuil

Ce que l’on appelle le deuil, est la mise en place d’un processus intrapsychique en réaction à la perte définitive d’un objet, qui s’exprime à différentes échelles : comportementale, cognitive et socioculturelle. Les études psychologiques menées sur des individus affrontant le deuil, ont permis d’identifier un modèle comportemental : les 5 étapes du deuil. Ce modèle se révèle être adopté inconsciemment par la majorité. Les termes utilisés pour décrire les étapes du modèle peuvent varier d’une étude à une autre, certaines en mentionnent même 7. Néanmoins, la plupart identifient les 5 étapes suivantes : Déni, Colère, Tristesse, Résignation et Reconstruction.

Le déni

La première réaction observée dans le processus de deuil est le déni. Elle est provoquée par le choc, lorsque la personne prend connaissance de la perte. Les émotions engendrées par le choc sont trop intenses et désagréables qu’elles sont rejetées par notre cerveau. Ainsi, la personne refuse de croire l’information et ne l’assimile pas tout de suite. Cette étape a une durée très variable.

Le déni peut se traduire par des comportements inconscients, tels que la préservation de l’espace de vie du défunt, continuer de servir son assiette, mentionner sa présence, etc. Une phase complexe notamment lorsque l’on doit s’occuper des funérailles.

La colère

Lorsque la personne se confronte finalement à la réalité, elle va généralement entrer dans une phase de colère. La confrontation avec les faits va engendrer une attitude de révolte, qui peut se traduire vers soi et vers les autres. Le comportement devient très contradictoire, oscillant entre du mutisme et de l’emportement.

Cette phase évolue en même temps que l’organisation des funérailles, ce qui a tendance à atténuer le sentiment de colère. Une étape importante, celle de l’élaboration de la plaque funéraire, permet de transformer la colère en tristesse. Notamment lorsque la personne souhaite réaliser une plaque funéraire personnalisée, comme sur le coq funéraire, où elle va prendre le temps de se confronter à l’image du défunt et à ses sentiments.

On associe l’étape de colère avec celle du marchandage, où la personne va conclure un contrat fictif avec un esprit imaginaire, dans le but de changer la réalité. C’est un processus nécessaire pour permettre à la personne d’affronter la réalité à son rythme. Petite recommandation, il s’avère que le CBD peut incarner un allié bien-être du quotidien, particulièrement utile lors de cette période.

La tristesse

Irrémédiablement, lorsque la personne finit par comprendre que tout marchandage est impossible, et qu’elle se fatigue de la colère exprimée, vient l’étape de la tristesse. Elle affronte finalement la réalité et l’intensité des émotions qui vont avec. La panique laisse ainsi place à une grande tristesse, se traduisant par des comportements distants et une diminution d’énergie.

La dépression dans ce cas-là,  plus qu’une fatalité, est une étape essentielle apportant le lâcher-prise nécessaire à l’étape d’acceptation. Lorsque l’on se trouve en face d’une personne atteinte de dépression suite à la perte d’un proche, il faut la rassurer sur ses émotions et la soutenir, pour qu’elle accepte cette pause de récupération et d’intégration. Selon l’organisation des funérailles, accompagner la personne dans les démarches peut lui offrir une grande aide. On peut lui suggérer de faire une bonne action, par exemple en lui proposant de se tourner vers un cercueil écologique : voir ici.

La résignation

La résignation est une étape distincte de la reconstruction. Elle signe l’abandon de cette lutte où la personne peut avoir le sentiment d’avoir tout essayé pour revenir à son ancienne réalité, en vain. Elle finit par accepter les faits, en prenant le temps de cultiver la mémoire de la personne défunte. Les perspectives d’avenir réapparaissent dans son champ de vision

La reconstruction

L’étape finale du deuil est évidemment la reconstruction. La personne prend conscience que la vie continue et qu’elle doit l’entretenir. La reconstruction est une période de renaissance où il faut réorganiser sa vie en société.  Mais surtout, la personne s’autorise de nouveau à vivre sans l’autre, à ressentir des émotions et à préparer l’avenir.

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